La fin du voyage ? Faim du tourisme et fin du monde

Entretien avec un anthropologue, écrivain et voyageur : Franck Michel

Dans le cadre de nos entretiens dédiés au Tourisme d’après et à l’occasion de la parution en février 2021 de son dernier livre La fin du voyage ? Faim du tourisme et fin du monde, le Studio Bonjour Green a interviewé l’anthropologue, écrivain et voyageur Franck Michel

Co-fondateur de La croisée des routes, site du mouvement pour l’autonomadie « Voyager, vivre et agir : libres, indépendants, autonomes et nomades », Franck Michel nous fait partager sa vision décapante autour du tourisme d’après. Auteur d’une trentaine de livres, notamment sur le voyage et l’Asie, ses deux ports d’attache sont l’Alsace en France et Bali en Indonésie. Il a récemment publié deux courts essais aux éditions Livres du monde, Pédale douce, ode au vélo et à la lenteur en 2018 et Manifeste pour l’autonomadie en 2017. 

Cet entretien permet d’imaginer de nouvelles formes du tourisme, de s’interroger sur nos capacités à proposer une offre touristique inscrite dans le développement durable. Franck Michel interpelle et bouscule nos convictions. Il partage avec nous son avis sur les caractéristiques du tourisme de demain, dessine les traits d’un secteur touristique post-Covid-19, sans langue de bois. Pour vous donner un avant-goût, Franck Michel ne parle pas d’écotourisme mais d’égotourisme.

Un discours innovant et renversant, qui dépoussière les idées reçues, avec pour objectif d’inspirer un nouveau modèle de tourisme, hors des sentiers battus. C’est la mise en perspective salvatrice d’un auteur farouchement indépendant

Peut-on parler de fin du voyage ?

Votre nouveau livre La fin du voyage ? Faim du tourisme et fin du monde vient de paraître. Quel en est le propos ?

Nous vivons une époque extraordinaire car étrange et inédite. Ce nouvel essai traite du monde du voyage sur une planète placée à l’arrêt pour raison de crise sanitaire globale. Son propos est, par le biais d’une centaine de chroniques tantôt sérieuses tantôt délirantes, de décrypter cette période spéciale – anxiogène pour beaucoup – que nous vivons ou subissons. Le titre – le point d’interrogation est essentiel – et le sous-titre parlent d’eux-mêmes : peut-on parler de fin du voyage ? Ce qui est sûr, je pense, c’est que jusqu’à récemment le tourisme international a été trop glouton au risque d’hypothéquer son destin et que la fin du monde n’est plus du registre de l’impossible !

L’ouvrage est à l’image de notre société schizophrénique en pause forcée et en ébullition imprévisible.

Aux analyses historiques et socio-anthropologiques s’ajoutent des anecdotes personnelles et autres arrangements littéraires pour tenter de ne pas déprimer davantage les lecteurs. Et de les inviter à douter, à interroger, à creuser et, j’espère, à mieux comprendre le monde nomade qui nous entoure. En évitant les simplifications et en ravivant l’indispensable pensée complexe.

Quelles en sont les perspectives majeures ?

Elles sont multiples et le livre convoque l’ensemble du vaste champ des humanités tout en étant un essai de vulgarisation dont l’un des objectifs consiste à réveiller des citoyens dociles d’une société-monde devenue amnésique, et désormais « ancrée » dans la sédentarité (forcée ou non), et à susciter dans la foulée une véritable insurrection des consciences. Le tourisme, par exemple, occupe une place importante dans l’ouvrage : ses errements, ses excès, et maintenant son futur incertain.

Votre livre décrypte l’univers du voyage dans un monde à l’arrêt. Entre analyses au long court et visions personnelles vous donnez des clés d’interprétations. Quels sont les types de tourisme qui vous interrogent et vous frappent le plus dans ce contexte ?

Les dégâts évidents dans ce que j’appelle le surtourisme, l’égotourisme ou l’aventourisme.

Grâce à la pandémie, le coup d’arrêt de l’industrie touristique, s’il a un réel coût pour les acteurs du secteur, est aussi une formidable opportunité pour entièrement repenser l’univers des mobilités et le monde touristique (ou non) de demain. 

La Covid-19 est ainsi, en tout cas dans de nombreux cas (dans les destinations où le tourisme n’est pas encore devenu une monoculture avec son lot de dépendance et d’aliénation), un mal pour un bien ! Des lieux, des villages, des familles, des opérateurs, etc., ont ainsi – c’est vrai par la force des choses – eu l’occasion de revoir totalement leur modèle de développement, de revenir à l’essentiel, et de réinventer un autre tourisme voire passer à autre chose

Une prise de conscience a pris forme, et la soudaine crise sanitaire n’a fait qu’accélérer les alertes des autres crises déjà en cours : sociales, écologiques et géopolitiques.

Les exemples sont légion, en voici deux : des Parisiens déménagent dans le Lot et changent de vie et se découvrent décroissants en devenant (ou en se rêvant) paysans bio ; des jeunes Thaïlandais ou Balinais, gigolos sur la plage ou chauffeurs Uber en quête de touristes occidentaux, sont retournés vivre au village natal où ils redécouvrent une vie plus simple et plus saine, par exemple en replantant du riz ou cultivant des fruits. C’est certain, la pandémie a ouvert une boîte de Pandore. Et des personnes comme des destins ont été chamboulés, au point que d’aucuns ne reprendront plus la vie d’avant et d’autres ne retourneront plus trimer chez le même patron… Les nombreuses restrictions de libertés imposées par le virus ont donc permis à d’autres libertés de voir le jour. Celles de voir le monde avec d’autres yeux, de mener une autre vie, et donc de voyager autrement. Plus de séjours de proximité et d’usages de mobilités douces notamment.

Vous avez publié de nombreux ouvrages. Comment ce dernier opus se positionne-t-il par rapport à vos travaux antérieurs ?

Il s’inscrit dans une continuité de mes livres précédents mais il est particulièrement influencé par l’année charnière que fut 2020, et donc aussi, je pense, l’urgence de préciser des positions plus radicales car l’histoire s’accélère à un rythme devenu fou : c’est pourquoi je parle beaucoup de ladite révolution numérique et de tous ses travers et de l’impact, par exemple, du tourisme de selfies ou de la place des instagrameurs dans le nouvel ordre touristique, toujours plus consommateur et superficiel. L’évolution du tourisme2.0 est ultra-rapide. Et seule une pandémie mondiale était capable de freiner cette course folle vers nulle part. C’est fait, et merci le virus en quelque sorte !

Car, plus que jamais, il est devenu urgent de ralentir, pour ne pas tous finir droit dans le mur.

En finir avec le tourisme industriel

Le tourisme dans toutes ses variantes est une forme de voyage particulière. Il a été un acteur essentiel de la croissance mondiale durant les 50 dernières années. Ce développement du tourisme a été fulgurant, il est parfois maîtrisé, souvent chaotique. Le développement touristique a transformé les territoires et les sociétés. En tant qu’historien et anthropologue, quel regard portez-vous sur l’évolution de l’activité touristique ?

Le tourisme a plusieurs têtes, c’est son côté Janus. Comme on dit en Asie, il peut contribuer à améliorer ton quotidien et à nourrir ta famille mais il peut aussi brûler ta maison ! 

A l’heure où le tourisme social a quasiment disparu du globe, où le tourisme vert est englué dans du greenwashing à grande échelle, où le dark tourism ou le tourisme sexuel sévissent un peu partout, on a vraiment l’impression que le « tourisme durable » est une chimère qui ne fait plus guère rêver que certains naïfs ou les derniers affairistes. L’oxymore est aussi évident que pour « croissance verte » ! A un moment donné, il faudrait bien ouvrir les yeux et changer de cap, ce temps est sans doute venu.

En Patagonie, en Amazonie, comme en Papouasie, j’ai pu voir que seul un tourisme rarissime et maîtrisé pouvait éviter une catastrophe tant écologique que culturelle, notamment auprès des populations autochtones. 

Au Cambodge, j’ai pu constater que dans la région qui accueillait le plus de touristes (et donc en principe les recettes qui vont avec) le taux de pauvreté était le plus fort. Souvent, dans les pays du Sud en tout cas, l’idée reçue comme quoi le tourisme enrichirait la population locale est une supercherie savamment entretenue par les autorités politiques et les opérateurs touristiques. 

Le leurre est flagrant et seuls les plus riches deviennent plus riches encore. Les miettes du capitalisme touristique sont pour les démunis qui sont aussi les forçats de l’industrie du voyage de masse. Un autre tourisme, réellement respectueux, n’est pas impossible, mais il devra renverser la table, et donc faire fi des affres du capitalisme le plus prédateur, ce qui n’est pas évident au vu de l’histoire de ce secteur économique de biens et de services, souvent nés sur les décombres du colonialisme voire du fascisme (par exemple le franquisme a développé le tourisme de masse sur la Costa del Sol, et avant cela le nazisme a été précurseur dans l’essor des croisières touristiques de masse via le mouvement Kraft durch Freude dans les années trente, etc). Une note d’espoir : le retour à la simplicité, à la convivialité, à la proximité, l’engouement pour la marche et le vélo, etc. Tout n’est pas perdu puisque voyager en 2021 risque bien d’augurer de toutes nouvelles expériences dans ce domaine. Il faudra ainsi innover pour ne pas retomber dans les excès et autres inepties du monde d’avant. Car, une fois toute la planète ou presque vaccinée, le trop fameux monde d’après risque hélas de ressembler comme une goutte d’eau à celui d’avant, et pour le tourisme cela sera à nouveau dramatique… Mais la fatalité n’est pas certaine, et l’espoir fait toujours vivre !

La notion d’industrie touristique pose-t-elle question ?

Oui, elle démontre que le tourisme est une industrie comme une autre. Certains voyagistes vendent bien des circuits au bout du monde comme des épiciers vendent des tomates au bout de la rue, seul le produit change. 

Cette notion inscrit le tourisme à la fois dans l’ère industrielle – aujourd’hui numérique – et au cœur de l’univers capitaliste, dont le tourisme est l’un des vecteurs essentiels. Dans mon dernier essai, j’essaie justement de montrer que la survie d’un voyage teinté d’humanisme réside exclusivement dans la sortie radicale de la croissance et du capitalisme, sans quoi tout redémarrera comme avant, mais sans doute en pire. Car, à l’issue des longs mois de réclusion, il faudra libérer les frustrations, les énergies, et donc les envies compulsives de consommation à tout-va de nos contemporains… À moins qu’un sursaut n’advienne ! On peut certes rêver mais ne soyons pas dupes non plus.

Peut-on parler d’un homo touristicus ? Et quelles en seraient les caractéristiques majeures ?

Oui, le XXe siècle fut même le siècle de son apogée. Pas sûr que le XXIe siècle poursuive sur cette lancée. 

A mon avis, à compter de 2021, et malgré les envies de recommencer, les gens ne voyageront plus de la même façon, tout simplement car le fossé des inégalités sociales se creusant, il y a aura des privilégiés qui circuleront librement et les autres – y compris les « anciennes » classes moyennes – qui devront se contenter d’aller voir la famille à l’autre bout du pays ou du département ou à repenser au camping itinérant à la dure ! 

Il suffit de voir les tarifs – aérien, transports, entrées des sites, hébergement & restauration – qui augmentent drastiquement et les politiques de visas qui évoluent pour comprendre que l’homo touristicus de demain sera aisé voire fortuné ou ne sera pas. En Asie, des pays ont déjà mis en place des exigences de salaire minimum (de 1500 euros mensuels) avant d’octroyer les visas : le voyage redeviendra – comme au XIXe siècle – un luxe et une rareté pour une élite triée sur le volet… Une bonne chose pour préserver l’environnement et ne pas encombrer les sites, mais on est très loin de toute idée (aujourd’hui bien oubliée) de « tourisme pour tous » ou de démocratisation du voyage.

Avez-vous des exemples où le tourisme joue un rôle favorable et à l’inverse où il se révèle une calamité pour le développement ?

Dans les pays du nord et plutôt riches, le tourisme joue aisément un rôle favorable, car le tourisme est un secteur choisi et non subi. Je donne souvent l’exemple de deux photos : une jeune fille déguisée en Alsacienne traditionnelle qui pose pour un touriste le mercredi après-midi à Riquewihr se fait de l’argent de poche et rien ne l’oblige à s’exhiber ainsi, c’est elle qui décide ; en revanche, une jeune fille Hmong ou Lisu, des ethnies du nord de la Thaïlande ou du Laos, costumées pour le car de touristes chinois qui arrive quotidiennement à 10h du matin dans le hameau reculé où elle réside, n’ira plus à l’école car l’argent des touristes sera redonné aux parents, qui lui expliqueront que le business du tourisme c’est mieux que l’éducation à l’école. Et cela me rappelle ce vieux sage au nord du Vietnam qui, après avoir arrêté de fumer de l’opium à la grande joie de sa femme, a recommencé à se droguer car de jeunes routards européens passaient régulièrement dans son village et ainsi, en fumant avec eux, ils gagnaient un peu d’argent, mais il perdra sa femme et aussi sa tête… Bref, dans ces contrées exotiques mais rudes, le tourisme, c’est tout sauf évident, et certainement pas une panacée !

Une pandémie pour changer les habitudes

Dans son évolution, le tourisme a révélé des excès et des déséquilibres. Le tsunami de la pandémie marque un temps de pause et de réflexion. Selon vous, quelles doivent/peuvent être les orientations majeures du tourisme de demain pour résoudre l’équation humaine, économique, écologique et sociale liée à la crise ?

Voyager réellement autrement, avec respect et humilité, en limitant les impacts écologiques et sociaux. En optant pour des séjours longs et des rencontres véritables, avec échange et mélange. 

En n’engraissant pas les multinationales du voyage mais les petits acteurs et prestataires locaux. En cessant de renouer avec les aberrations du passé, comme les séjours week-end à l’autre bout de l’Europe ou les croisières monstres et autres trips en quad ou en hélicoptère ! De la sobriété et de la curiosité, de l’altruisme et de la lenteur, et le tout sur des chemins de traverse, loin du voyage balisé. Il s’agit de redonner du sens à la rencontre, d’opter pour des voyages désorganisés propices à l’imprévu et à l’inconnu, bref de se mettre à l’écoute du monde et se rendre disponible à tout.

Pouvez-vous nous donner des exemples concrets ?

Réinsuffler un authentique esprit nomade et une réelle autonomie dans nos mobilités. 

C’est ce que j’appelle « l’autonomadie », une alternative radicale au consumérisme vacancier.

Pour sortir de l’impasse touristique il faut faire converger ces deux axes – nomadisme et autonomie – et ainsi espérer, pour demain, l’émergence d’un nouveau monde nomade, basé sur l’être et non plus l’avoir.

Nous vous connaissons comme auteur prolifique avec un regard aiguisé et comme voyageur impénitent. Quelles sont les tendances fortes que vous observez à l’échelle mondiale ?

Hélas, une tendance à l’entre-soi et à toutes les formes de communautarismes : en voyageant, les gens ne font que transporter et transposer leurs problèmes et leurs cultures d’un point à un autre. Deux exemples entre mille : les digital nomads recréent ailleurs leur propre monde et vivent dans une bulle, avec des gens qui se ressemblent et partagent les mêmes vies et envies, les locaux ne faisant (comme l’environnement exotique où ils sont) que partie du décor global. Autre cas, les adeptes inconditionnels d’Airbnb, qui d’un week-end à l’autre, se retrouvent pour faire et refaire les 400 coups, un coup à Lisbonne, Barcelone, puis à Berlin et à Amsterdam, toujours avec les mêmes têtes et avec les mêmes bars, les mêmes clubs et les mêmes restos, ceux qui sont bien notés par Booking, Tripadvisor et consorts. Le numérique a accéléré le tourisme moutonnier au lieu de le diversifier, c’est dommage et regrettable. Heureusement, un autre tourisme existe et se développe aussi, mais il reste d’abord celui de niches – par exemple le randonneur solitaire au long cours – et ne concerne en priorité que des personnes déjà convaincues par des formes alternatives de voyage.

Quel message souhaiteriez-vous délivrer aux acteurs et professionnels du tourisme ?

Réinventez vos métiers et vos manières de faire, sortez du capitalisme, ou changez de profession !

La pandémie sonne-t-elle le glas du tourisme de masse ?

Oui et c’est enfin une bonne nouvelle. Comme dit plus haut : un bien pour un mal, et c’est pas mal !

Après, là où ça se complique, c’est qu’il ne faut pas entièrement arrêter de voyager, c’est d’ailleurs impossible, mais tout faire pour changer nos pratiques et améliorer l’ensemble du secteur du voyage.

Autrement dit, le tourisme est mort, vive le voyage ?

“Il faudra repartir”

Quel est votre livre de chevet ?

Je viens de relire, A la ligne, de Joseph Ponthus : parce que j’ai envie de rendre hommage à l’auteur qui vient de disparaître trop tôt, et parce que dans ce livre puissant – écrit à la cadence infernale du travail à la chaîne – il décrit le labeur quotidien et inhumain, entre abattoir et conserverie, ce qui ne fait que me conforter dans le besoin vital d’ailleurs et d’utopies, et pour ma part donc de voyage, pour ne pas céder à l’enfermement du monde du travail ou à celui du camp de loisir !

Quelle question aimeriez-vous que l’on vous pose ?

Votre recette pour voyager l’esprit tranquille et en toute quiétude ?

Quelle est votre réponse ?

Je sais toujours d’où je viens mais jamais vraiment où je vais. Le monde est donc encore plein de belles surprises ! Il suffit simplement de partir. Ou comme l’avance le chantre des écrivains-voyageurs, Nicolas Bouvier, dans le titre de l’un de ses livres : Il faudra repartir !


Poursuivre la lecture de nos entretiens sur le Tourisme d’après :

➡️ Green Go, l’alternative responsable à Booking et Airbnb

➡️ Slow Break, le week-end à impact positif

➡️ Ethik Hotels, l’annuaire mondial des hôtels écoresponsables

“The traveler sees what he sees, the tourist sees what he has come to see.” (le voyageur voit ce qu’il voit le touriste voit ce qu’il est venu voir)

Gilbert K. Chesterton


Pistes de réflexion complémentaires

2020 a été l’année de toutes les remises en question. L’OMT (Organisation Mondiale du Tourisme) a indiqué que “2020 aura été la pire année de l’histoire du tourisme avec 1 milliard de touristes internationaux en moins.” Aucune destination touristique n’a été épargnée, le nombre de touristes a chuté de manière vertigineuse, les hôteliers et les prestataires d’activités touristiques se meurent un peu plus chaque jour. La fréquentation des sites classés au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, qui attiraient des millions de visiteurs dans le passé, est au point mort. Le tourisme culturel est pourtant un soutien essentiel pour les populations locales et pour le patrimoine vivant. Les navires de croisière, une forme de tourisme souvent fustigée par les défenseurs de l’environnement, sont à l’abandon. Faut-il pourtant s’en réjouir ? Ce secteur du tourisme représentait à lui seul 1,2 millions d’emplois et contribuait à l’économie mondiale à hauteur de 150 milliards de dollars américains chaque année

Publié par bonjourgreen

Créateur de contenus durables.

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