Le Studio Bonjour Green vous invite à découvrir une nouvelle série d’entretiens intitulée Le Tourisme d’Après. Une capsule de fraîcheur pour identifier les nouveaux acteurs du tourisme et inspirer les professionnels en quête de sens.
Nous avons interviewé Guillaume, le co-fondateur d’une nouvelle plateforme de réservation en ligne au nom annonciateur : Green Go.
Son idée ? Voyager moins loin et mieux.
Comment ? En sélectionnant des hébergements français, authentiques et responsables.
Ce Corrézien de 29 ans, ingénieur polytechnicien, voit les choses en grand : il a l’ambition de concurrencer les géants Airbnb et Booking en facturant près de 2 fois moins de commissions pour améliorer la rémunération des hôtes et garantir un prix équitable aux voyageurs.

Racontez-nous votre parcours de voyageur et de professionnel
La prise de conscience
Après mes études, je suis devenu consultant pour le cabinet Oliver Wyman, spécialiste du conseil en stratégie. Mon rôle était d’optimiser les revenus des grandes entreprises. Avant mes 22 ans, je n’avais jamais pris l’avion, je me suis rattrapé par la suite, mon bilan carbone a explosé. Mon travail m’a mené aux quatre coins du monde, de l’Afrique du Sud aux Emirats.
Avec ma compagne, nous avons décidé de vivre une aventure hors du commun après notre mariage : un voyage de trois mois en Amérique Latine.
Avant de quitter la France, nous avons fait un petit détour par l’Occitanie. L’occasion de vivre des expériences simples, comme déguster un cassoulet de Castelnaudary ou partir à la cueillette des cèpes sur les contreforts des Pyrénées. Cette période de transition est à l’origine de ma prise de conscience.
Je suis progressivement sorti du train-train infernal, j’ai pris le temps de réfléchir, de mener une réflexion personnelle. Je suis arrivé, un peu par hasard je dois dire, à la question du changement climatique. J’ai rapidement compris l’urgence d’un phénomène irréversible. Je me suis dit : Guillaume, il est temps de faire quelque chose à ton niveau.
L’empreinte carbone : un problème méconnu
J’ai donc commencé à me documenter sur l’empreinte carbone. Le tourisme s’est rapidement imposé à moi, un secteur qui représentait à lui seul 8% des émissions de CO2. Prenons par exemple les chiffres d’un vol Paris-New York. Un aller-retour émet 1800 kg de CO2 par personne, soit 90% du quota annuel pour limiter le réchauffement climatique, selon les Accords de Paris.
En comparaison, les chiffres du voyage en train en France sont minuscules. J’ai alors repensé à notre itinéraire au bout du monde et notre empreinte carbone colossale. Je me suis dit que c’était dommage de partir à des milliers de kilomètres sans connaître l’impact de notre voyage. Il y a un réel manque d’information. Je n’étais jamais allé dans l’Aveyron à 28 ans, alors que c’est juste à côté de chez moi ! Ça m’a frappé de manière percutante. Il y a quelque chose à faire, on a plein de trésors en France et en Europe.
Ce constat m’a permis d’identifier deux enjeux :
- Informer. Personne ne pense à son empreinte carbone. J’ai un peu enquêté autour de moi, même dans un milieu d’ingénieurs, personne n’avait d’idée précise sur le sujet.
- Proposer des solutions. Comment encourager le voyage local ? Donner envie d’aller dans l’Aveyron, en Corrèze, dans les Alpes, pas loin de chez soi.
L’idée a fait son chemin. J’ai poursuivi mes recherches. Le contenu diffusé par Jean-Marc Jancovici m’a beaucoup impacté. À mon retour de voyage, j’ai eu une réelle prise de conscience. Aujourd’hui, ma compagne est enceinte.
Je n’ai pas envie que mon enfant se dise un jour “Papa savait mais il n’a rien fait”. C’est l’origine du déclic.
L’entrepreneuriat comme une évidence
Mon ancien métier de consultant stratégique m’a permis de développer des compétences qui peuvent peut-être faire la différence. L’entrepreneuriat me paraissait le meilleur levier de développement. Je cherchais une idée pérenne et rentable, cela restait une condition sine qua non de mon futur projet. J’ai fait le consultant, analysé le marché du tourisme en détail, passé au peigne fin les différents secteurs d’activité, les types d’hébergements, tout y est passé. C’est ainsi qu’est né le concept de Green Go : proposer un système de réservation aux hébergeurs qui ont une démarche de respect de l’environnement.
La rémunération équitable des hébergeurs
Progressivement, une problématique plus globale s’est dessinée. Il ne s’agissait pas seulement de protéger l’environnement et de limiter les émissions de CO2. Les hébergeurs m’ont fait part de leur défiance envers les plateformes, de leur sentiment d’injustice. En effet, Airbnb et Booking ont un modèle de rémunération très inégalitaire (18% de commission), leurs marges sont astronomiques et en plus ils ne paient pas leurs impôts en France.

Promouvoir une transition économique, sociale et environnementale
Les enjeux du développement durable ne sont pas seulement environnementaux, ils prennent également en compte l’aspect économique et social.
Ce concept est bien ancré dans le secteur alimentaire. On pense immédiatement aux circuits courts producteurs – consommateurs. Pourquoi ne pas l’appliquer au tourisme ?
Acheter local, acheter Français. On y pense spontanément pour faire ses courses, moins sur les services touristiques. La maturité du concept Green Go est calquée sur cette démarche.
Dépasser les contraintes techniques
Pour créer la plateforme Green Go, j’ai été rejoint par Antoine et Félix, deux amis développeurs. La technique est un sujet critique pour créer une plateforme de réservation et espérer rivaliser avec les grands acteurs comme Booking et Airbnb. Antoine et Félix sont aussi polytechniciens, il se trouve qu’eux aussi ont eu une grande prise de conscience environnementale.
Le projet était lancé, j’ai quitté mon travail de consultant juste avant le premier confinement. C’est dans ce contexte que nous avons commencé à travailler sérieusement à la création de la plateforme.
Voyager local, la tendance du moment
Avant la pandémie, Airbnb et Booking nous envoyaient sur tous les continents. Maintenant sur leur page d’accueil, ils vendent du voyage local eux aussi. Ils se sont adaptés à la situation, leur réseau gigantesque le leur permet. Le message “voyager local” est un message qui s’est presque banalisé aujourd’hui, du fait de la crise du Covid-19. C’est un peu frustrant c’est sûr mais nous sommes heureux de voir que la pandémie accélère la prise de conscience.
Le jour où vous avez décidé de voyager moins loin
Parlez-nous de la Patagonie, le moment clé où tout a basculé .

C’était très frappant d’observer les conséquences du changement climatique. L’effet observé sur le terrain est bien réel et aligné à la théorie scientifique.
Apprendre à observer les conséquences du changement climatique
La prise de conscience s’est faite de manière diffuse. En Bolivie, nous étions en observation dans une station d’altitude. On s’attendait à découvrir des sommets enneigés, mais la neige n’était manifestement plus au rendez-vous depuis plusieurs années. Même constat en Argentine, les locaux nous ont confirmé que depuis plusieurs saisons, il ne neigeait plus. Les glaciers fondent. Nous avons littéralement expérimenté le changement climatique. Ce phénomène rejoignait clairement mes travaux de recherche. En effet, les experts internationaux expliquent qu’il y a des disparités importantes en matière de réchauffement climatique. En Amérique latine, la Cordillère des Andes est une des régions du monde où la fonte des glaces est la plus rapide.
S’interroger sur l’avenir
À ce moment précis, on se met à penser à l’avenir. Quelles seront les conséquences réelles du changement climatique sur nos vies ? Selon une nouvelle étude de la Banque mondiale, le changement climatique pourrait pousser plus de 140 millions d’habitants à migrer à l’intérieur de leur pays d’ici 2050.
Comment allons-nous gérer l’accès à l’eau et la montée des océans ? Lorsque l’on observe les difficultés rencontrées par les pays européens pour gérer le flux de migrants en Méditerranée, on se dit que cela risque de causer des tensions géopolitiques profondes et remettre en question la paix, qui reste somme toute très relative.
Si l’on prend le temps de regarder dans le rétroviseur. La Seconde Guerre Mondiale a eu lieu il y a près de 80 ans. C’était hier. Où serons-nous demain, dans 80 ans, en 2100 ?
Je ne peux pas m’empêcher de penser que nous sommes peut-être les artisans de la guerre de demain, par négligence ou par manque d’action. Il faudrait que tout le monde en prenne conscience.
Le tourisme responsable est-il un tourisme rural ?
Quelles sont vos destinations phares ? Êtes-vous présents uniquement à la campagne ou aussi en milieu urbain ?
Agir sur le transport
Le tourisme responsable ne se limite pas à la campagne. Si on s’intéresse de près au bilan carbone du tourisme, on sait que le transport représente 3⁄4 des émissions de CO2. Un constat qui est étroitement lié au transport aérien. Par conséquent, le premier enjeu consiste à voyager moins loin et mieux, c’est notre ambition.
En ville, on constate qu’il y a, en général, un réseau ferré qui permet de facilement voyager. L’hébergement urbain est donc facilement accessible. À l’inverse, l’offre rurale nécessite souvent l’usage d’une voiture, du moins pour effectuer les derniers kilomètres. Elle est donc invariablement plus carbonée.
D’un point de vue du retour à la nature, l’hébergement rural permet d’être en contact avec la biodiversité. Les constructions se font avec des matériaux plus naturels, la ruralité a bien sûr de nombreux avantages sur la ville mais les deux modèles sont intéressants.
Le système de gestion des hôtels, un frein au développement des plateformes alternatives ?
Aujourd’hui, notre offre est essentiellement rurale. La problématique de l’offre urbaine repose grandement sur les contraintes liées à l’hôtellerie. Les nouvelles plateformes comme la nôtre font face à des contraintes techniques. Les hôteliers sont équipés de solutions de management (PMS) qui permettent de créer en ligne des plannings de réservation et des modules de paiement. Les hôteliers veulent s’intégrer de manière complète à ces outils de management.
C’est pour cette raison que les chambres d’hôte sont plus accessibles, car elles n’utilisent pas ces systèmes. C’est très difficile de rentrer sur le marché urbain. Le point d’entrée est plus pratique sur le segment du gîte, de la chambre d’hôte et de l’hébergement insolite, un segment très rural.
Nous avons une volonté de distribuer l’offre en ville, nous avons déjà des demandes mais elles restent pour l’instant minoritaires. Il ne fait aucun doute que dans le futur, nous serons amenés à développer le tourisme durable en milieu urbain.
Sélectionneurs de pépites, les meilleurs hébergeurs responsables en France
Comment sélectionnez-vous les hôtes Green Go ? Est-ce que vous êtes présent sur le terrain ?
Notre offre repose sur 3 piliers de sélection : qualité-authenticité, environnement, humain.

Se distinguer par la qualité
Nous allons sur des plateformes concurrentes pour dénicher la crème de la crème dans des catalogues infinis d’offres. Nous sélectionnons des hébergements avec une note supérieure à 9/10 (ou 4,5/5) et nous demandons des garanties aux hébergeurs. Ils s’engagent à respecter notre charte, c’est-à-dire à adhérer aux valeurs du développement durable, offrir un rapport qualité-prix équitable et assurer un accueil chaleureux et local. Les hôtes sont également invités à fournir des photos de qualité pour aider les voyageurs dans leur prise de décision. Le système de notation est pour nous une réassurance, c’est une note élaborée de manière collaborative par les clients. Mais la note ne dit pas tout. Il y a parfois des changements de propriétaires et nous tenons à faire la différence.
Une plateforme à taille humaine
Nous sommes autant que possible sur le terrain. Malheureusement les restrictions sanitaires et les questions de coût évidemment nous empêchent de tout visiter. Mais dès que l’occasion se présente, nous rencontrons les nouveaux hôtes inscrits sur la plateforme. Le weekend prochain par exemple, je pars en Bretagne chez un hôte Green Go. C’est important, cela fait partie de nos valeurs de cultiver les relations humaines. Cela nous aide à mieux comprendre l’expérience client et la démarche environnementale de chaque hôte. On compte également sur les voyageurs pour donner des notes et faire des commentaires. Nous avons également pour objectif de développer un système de profil vérifié écologique.
Un meilleur qualité-prix pour le voyageur
Green Go n’a pas l’exclusivité sur les hébergeurs. Si nos hôtes sont susceptibles d’être sur d’autres plateformes, notre tarif est souvent moins élevé qu’ailleurs. Chaque hôte s’engage à offrir un rapport qualité-prix équitable compte tenu de notre politique de commission, deux fois moins élevée que Booking et Airbnb. Nous sommes convaincus qu’un modèle viable est possible avec ce modèle de rémunération. Nous ne pouvons pas garantir à 100% d’être les moins chers, mais en général c’est le cas, c’est notre démarche : offrir un juste prix aux voyageurs.
Une plateforme de réservation qui n’a rien à envier aux géants
Arrivez-vous à générer du trafic sur votre site Internet en cette période de pandémie ?
Au début, nous avions une page vitrine. Le site est en ligne depuis décembre mais les réservations sont possibles depuis deux semaines.
Une plateforme facile d’utilisation
À présent, vous pouvez réserver en ligne avec votre carte bancaire, nous offrons un service similaire à Airbnb ou Booking. Pour créer notre parcours client, nous nous sommes inspirés du modèle existant. L’expérience utilisateur Airbnb (UX) offre de nombreux éléments de détails. Pour cela, Airbnb travaille avec des armées de développeurs et designers. Le but n’est pas de réinventer la roue. En revanche, notre modèle d’hébergement est calqué sur Booking. Une page dédiée par hébergeur. Ce qui permet à un hôte de proposer plusieurs logements. À ce jour (février 2021), nous comptons 241 logements et 84 hôtes sur la plateforme.
Un démarrage prometteur
Nous observons un trafic d’environ 1000 visiteurs uniques sur le site par jour. Nous avons constaté un fort effet de bouche-à-oreille. Le trafic ne cesse d’augmenter, les internautes vont sur le site directement ou tape Green Go sur Google car ils en ont entendu parler.
Une stratégie digitale ?
Nous avons une stratégie de mots-clés bien sûr, nous travaillons sur un tunnel de vente. Nous allons produire des contenus sur des requêtes bien ciblées. Il faut bien comprendre que la majorité des recherches ne concernent pas le tourisme durable. Il est plus pertinent de miser sur une requête nature ou insolite que sur l’écoresponsabilité, qui ne rapporte rien d’un point de vue strictement SEO.
Nous allons créer des contenus spécifiques ciblés sur des requêtes vers lesquelles Airbnb et Booking ne se positionnent pas. Ça ne nous sert à rien de ranker sur « Hôtel Arcachon », ce n’est pas possible d’être premier là-dessus. Il y a des requêtes moins concurrentielles et bien plus intéressantes pour nous.
Des pistes de développement à l’échelle européenne ?
Que faites-vous si un hébergeur suisse vous contacte ?
Pour l’heure, nous devons nous résoudre à refuser les hôtes étrangers pour des raisons juridiques. Il existe une logique de taxes de séjour très complexes entre les différents pays européens. Nous restons pragmatiques.
Plus tard, nous espérons nous développer à l’échelle européenne. Les premiers développements se feront avec les pays frontaliers. Nous envisageons ce développement à moyen terme. Dans un premier temps, nous menons des opérations efficacement en France en créant une première base de clients significative. Il faut se concentrer sur ses objectifs pour ne pas se noyer dans des choses trop compliquées. Mais vous avez remarqué que nous avons choisi un nom anglophone, n’est-ce pas ? Nous anticipons, en effet, notre développement vers des projets européens.
Un message à faire passer aux professionnels qui souhaitent tenter l’aventure du tourisme durable ?
Informer et communiquer
Nous devons tous collaborer. Je ne suis pas encore inscrit à l’ATD (Réseaux des acteurs du tourisme durable), mais j’y pense. La concurrence, c’est Airbnb et Booking, des modèles qui ne sont pas éthiques. Nous, les acteurs du tourisme durable en France, devons collaborer pour un tourisme plus durable. Je ne connais pas le schéma optimal mais il est possible, par exemple, d’envisager des opérations de communication communes.
Il faut sensibiliser le public aux impacts du voyage lointain. Nous pouvons définir des axes de collaboration sur les parcours du tourisme, en incluant les acteurs publics qui ont une expertise de leur territoire. Agir ensemble pour donner confiance aux voyageurs.
Sensibiliser sans culpabiliser
Force est de constater que l’aspect écoresponsable n’inspire pas forcément confiance. Les grandes marques en ont usé dans leur communication, on parle de greenwashing.
Faire du tourisme durable oui, mais il ne faut pas se restreindre à l’environnement. Il est essentiel d’intégrer l’économique et le social. L’écologie est un concept clivant, politisé. Il y a une perception de l’écologie parfois radicale. Nous pensons qu’il faut développer des modèles plus globaux, pas seulement écologiques.
Nous devons avoir une démarche bienveillante, pédagogique et non culpabilisante. On ne peut pas dire aux voyageurs “vous polluez en allant au bout du monde, c’est mal”. Mais plutôt “regardez les trésors près de chez vous, à faible impact sur l’environnement”.
S’émanciper
J’ai envie de dire aux gens tout ce que j’ai appris sur Booking et Airbnb, j’ai un vrai dossier. Ils ne paient pas d’impôts en France ! Tout part en Irlande. Abritel a été racheté par les Américains. Quand on réserve sur ces plateformes, on n’y pense pas forcément. Mais l’activité et le profit de ces acteurs reposent sur la dépense publique : les réseaux routier et ferré, l’électricité française, etc. Des éléments qui sont très méconnus du grand public. Les commissions de Booking, personne n’y pense. L’enjeu est de rivaliser avec des leviers moins coûteux que ces géants.

Fédérer
L’objectif pour tous les acteurs du tourisme durable est de convaincre le grand public. Faire du marketing pour vendre son offre en évitant de trop la teinter d’écologie.
En lisant les messages, les partages et les commentaires reçus sur Green Go, nous pouvons constater que certains internautes adhèrent à notre concept pour l’aspect français, d’autres pour l’environnement. Nous voulons à présent agréger de nouveaux angles d’attaque pour fédérer et attirer le plus grand nombre.
Agir à l’échelle européenne
Nous avons eu des remarques liées au nom Green Go. On nous a demandé pourquoi nous avions décidé de porter un projet français avec un nom anglophone. C’est un sujet qui peut créer de l’agacement, de l’incompréhension.
Mais je dois avouer qu’il s’agit presque d’une décision politique. Nous devons raisonner à l’échelle européenne pour avoir plus d’impact face aux marchés américain, russe ou chinois. La France ne pourra jamais les concurrencer à l’échelle internationale. L’Europe est force de propulsion et de changement. C’est à cette échelle que nous devons raisonner pour agir contre le réchauffement climatique.
Chacun peut agir à son niveau. On observe de plus en plus de personnes qui décident de se reconvertir. C’est un phénomène de fond, chacun doit porter ses convictions. C’est le moment d’inverser la tendance.
Pour aller plus loin :
- Comment pratiquer le tourisme durable ?
- Tourisme et Covid-19 : 12 pistes de réflexion
- Tourisme : quelle stratégie de contenu adopter en 2021 ?
